Spams et autres carabistouilles

Bez kategorii

Chers amis lecteurs

Je suis sûre que , comme moi, vous recevez chaque jour votre dose d’appels téléphoniques intempestifs, généralement aux moments les plus inopportuns. Personnellement il m’est arrivé d’en recevoir 5 alors que je prenais mon petit déjeuner : le meilleur moment de ma journée. Hier matin, à 9 heures, je dormais du sommeil du juste, ayant lu jusqu’à 4 heures du matin, lorsque la sonnerie de mon téléphone m’a réveillée. En tâtonnant je suis parvenue à saisir mon appareil après l’avoir envoyé voltiger ainsi que mon réveil et mes lunettes. Une voix extrêmement bizarre m’a demandé si j’étais bien « Françoise Dubrovna Luciana ». Inutile de dire que j’ai raccroché immédiatement avant que, ce qui ne pouvait être qu’un agent de Poutine ne recueille mes coordonnées bancaires. Qui sait ? C’est devenu un bien vilain monde que le nôtre, hélas.

Vous avez certainement été avisée comme je l’ai été par deux fois que des erreurs avaient été découvertes dans votre dossier de Sécurité Sociale et, bien sûr vous avez aussitôt raccroché, sans attendre qu’un de ces misérables escrocs vous demande votre numéro d’INSEE, voire le mot de passe et le code d’entrée de votre ordinateur.

Mais il y a pire ! Heureusement que je ne m’en laisse pas conter facilement ! Par deux fois j’ai reçu un mail qui aurait pu me provoquer une crise cardiaque. Ce message, sommé du logo de l’État Français, me convoquait à un commissariat de banlieue( où je n’ai pas mis les pieds depuis près de vingt ans ) pour « proxénétisme, photos de caractère pedophile et je ne sais plus quoi encore ! Vous vous imaginez ! Sapristi, je suis un modèle de civisme, j’ai été organiste liturgique bénévole pendant 20 ans, je vais avoir 91 ans, ma retraite me suffit, et si j’avais eu l’intention d’engager une équipe de péripatéticiennes dans mon village pour arrondir mes fins de mois, il aurait fallu que je me décarcasse pour trouve un endroit pour trouver un local où ces pauvres filles puissent exercer leur coupable industrie et j’ignore où elles auraient pu arpenter le bitume à part sur les pistes cyclables, les rares trottoirs monopolisés par les voitures. Quant aux photos à caractère pédopornographiques, je ne m’étendrais pas sur cette activité répugnante. De toute façon je n’ai jamais été portée sur la grivoiserie et il faudrait écumer plusieurs départements avant de trouve une photographe aussi nulle que moi.

Heureusement, je n’ai pas pris une seconde au sérieux ce mail absurde que j’ai immédiatement envoyé dans les Spams rejoindre deux ou trois offres graveleuses et deux mails me félicitant d’avoir gagné un million au tirage d’une promotion exceptionnelle et que cette somme fabuleuse me serait virée des que j’aurais envoyé mon RIB, mon acte de naissance et la photocopie de ma carte d’identité.

Mais revenons à la prétendue convocation . Bien sûr, personnellement, bien que mon intelligence ne dépasse vraisemblablement pas la moyenne nationale, je ne suis pas complètement idiote et, de plus, ce que les gens pensent de moi m’est complètement indifférent. Mais imaginez une personne crédule, pas très maligne et pathologiquement soucieuse de l’opinion de ses voisins ; si elle ne défaille pas d’une attaque sur le champ, elle se verra déjà traînée devant un tribunal, injustement jugée pour des crimes particulièrement honteux, sa réputation salie jusqu’à la fin de ses jours, peut-être condamnée si elle n’a pas les moyens de se payer un avocat de l’envergure de Maître Dupont-Moretti.

La malheureuse va donc sans plus réfléchir téléphoner au numéro inscrit sur la convocation. Dans son désarroi, elle va répondre avec beaucoup de franchise à toutes les questions insidieuses qui lui sont posées, peut-être, en puisant sans ses pauvres économies, enverra-t-elle un chèque important pour « avances de frais » ( elle ne comprend pas bien à quoi cela correspond, mais que ne ferait-elle pas pour se sauver du déshonneur). Vraiment mon cœur saigne pour cette pauvre femme ( ou ce pauvre homme : les femmes n’ayant pas le monopole de la crédulité, de la faiblesse mentale et du souci de l’opinion de leurs concitoyens).

Mais, que voulez-vous, chers lecteurs , c’est le progrès !

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Truquages

Bez kategorii

On ne m’ôtera pas de l’idée que «  The Voice », pourtant une de mes missions préférées avec « Complément d’enquête » , est plus ou moins bidonnée.

Voyons, chers lecteurs et amis, trouvez-vous normal qu’une candidate évincée, ayant perdu tout espoir de voir sa carrière lancée après des années de tentatives infructueuses, se mette à applaudir sa rivale à tout rompre, avec un sourire jusqu’aux oreilles, avant de se jeter dans ses bras et l’embrasser comme si elle venait de retrouver sa sœur jumelle après dix ans de séparation.

Qu’auriez-vous fait à sa place, chère lectrices, vous qui pourtant êtes un ange de mansuétude, dites-moi ? Personnellement, je ne pense pas être une méchante fille, mais j’aurais fait grise mine, aurais applaudi timidement deux ou trois fois et me serais bien gardé de me jeter dans les bras de cette odieuse femelle, de peur de ne pouvoir réprimer l’envie de la mordre.

Je suis certaine qu’avant chaque émission, Monsieur Matthieu Grellier, le producteur, admoneste sévèrement les participants sur la conduite à tenir au cours de la prestation. Il n’est autorisé à aucun concurrent de montrer du déplaisir, de la jalousie voire de la haine sous peine d’être impitoyablement pénalisé et renvoyé sur le champ du plateau pour ne plus jamais y remettre les pieds ; se montrer souriant, débonnaire et pleinement satisfait, quelques soient les circonstances et exsuder la bienveillance et l’amour envers ses rivaux plus heureux.

Cela explique pourquoi, aussitôt le verdict proclamé, le rival malheureux se jette dans les bras du gagnant, tous sexes confondus et qu’ils s’étreignent comme s’ils venaient brusquement de découvrir qu’ils s’aimaient comme des fous après des années d’incompréhension.

Un autre comportement m’a toujours intriguée. Comme je vous l’ai déjà fait remarquer, je suis plutôt bonne fille mais, si après ma brillante prestation j’entendais ma concurrente faire une fausse note, ou, mieux encore , se mettre à clamer des tralalas désespérés à défaut de paroles oubliées, je ne pourrais pas m’empêcher de sourire subrepticement en pensant à l’amélioration de mes chances, pas vous, chers lecteurs, bien que vous soyez l’indulgence et le désintéressement incarnés.

Mais, cela ne se passe pas ainsi dans «  the Voice », bien au contraire : si leurs rivaux font de malencontreux couacs, la mine de leurs concurrents semble brusquement s’assombrir, ils esquissent même parfois un geste exprimant leur profonde compassion ; ma foi, c’est tout juste s’ils ne laissent pas échapper deux ou trois larmes !

Je crois que ce sont ces assauts de bienveillance, ces démonstrations de générosité et d’amour du prochain qui font le succès de « the Voice ». Pendant trois heures, le public peut oublier, l’égoïsme et la cruauté du monde actuel et c’est de cela que les braves gens qui constituent la majorité de nos concitoyens ont besoin.

les nouveaux programmes scolaires

Bez kategorii

Directives à l’usage des professeurs des écoles primaires pour l’année scolaire – 2025-2026.-

1)-Du CP au CM2 La semaine scolaire ne comportera que 4 jours : de 10 heures à 12 heures et de 14 h à 16-h afin de ne pas fatiguer nos enfants par un réveil trop matinal et de leur permettre de s’épanouir en vaquant à leurs occupations favorites.

2 )- Les programmes seront suffisamment allégés afin que les matières enseignées puissent entrer dans le nouveau cursus. Nous avons considéré que l’usage de l’ordinateur, du téléphone portable et de la calculatrice, est devenu suffisamment courant dès la maternelle, pour que les cours de mathématiques soient supprimés au moins jusqu’à la sixième. Il suffira d’une heure en début d’année pour que les enfants apprennent à compter jusqu’à 100. Il sera recommandé aux parents de donner chaque semaine un somme d’argent suffisamment conséquente afin qu’ils découvrent peu à peu les arcanes du calcul par leur propre expérience, ce qui est essentiel.

3)- De nouveaux manuels d’histoire, seront désormais employés dans les écoles publiques. Ils ne comprendront désormais que quatre époques essentielles : celle de la Jacquerie, de notre glorieuse Révolution Française, de la Commune et de la Libération du sol français par nos camarades communistes.

Une heure par mois sera dédiée aux Pires Monstres Historiques : Charles Martel, Louis IX ( ci-devant Saint Louis ) Louis Capet ( ci-devant Louis XVI) et Napoléon.

Deux heures par semaine sera consacrée aux Héros Nationaux : Danton Robespierre et Marat dont le culte remplacera les fêtes de Pâques, de Noël et de la Pentecôte, qui n’ont plus aucune place dans notre calendrier. Quant à la géographie lle sera totalement supprimée. À quoi bon farcir la tête de nos enfants avec des pays qui n’existeront bientôt plus.

4)- Une heure par jour sera consacrée à la sexologie, matière abondamment illustrée d’images suggestives qui ne manqueront pas d’intéresser nos bambins. Des le CP ils apprendront comment faire des enfants, ce qui épargnera aux parents des explications absurdes renvoyant aux choux, aux roses, voire au facteur ou au médecin de famille( qui n’existe d’ailleurs plus). On réservera le mode d’emploi des préservatifs au CM1. Par contre, dès le CE1, chaque enfant devra être interrogé sur ses tendances sexuelles : si un garçon préfère jouer à la poupée, ou à le dînette, s’il aimerait avoir un enfant dans son ventre, s’il regrette de ne pas être une fille ; si une fille, elle, aime le football, les petites voitures et les sports violents et si elle ne préférerait pas être un garçon. On leur montrera des planches représentant des transsexuels épanouis et attrayants et on leur exposera combien il leur serait facile de changer de sexe , surtout en s’y prenant de bonne heure .

5)- Pendant l’heure suivant le repas ( végétalien ) de midi, une course à pied (unigenre) d’une demi-heure sera organisée, suivie, d’une demi-heure soit de papotage soit de jardinage, suivant la météo.

6)-Tout le reste des heures sera réservé à l’écriture inclusive afin d’accoutumer les élèves dès leur plus jeune âge à ce qui constituera désormais la langue vernaculaire à l’exclusion de tout autre moyen d’expression.

7)- L’initiation à l’anglais sera définitivement interdite, cette langue appartenant à des pays décadents. Les enfants pourront désormais recevoir les premières notions de chinois, de vietnamien ou éventuellement de comanche, langues notoirement non genrées contrairement à l’ancien français.

( Texte traduit en bon français par Madame Françoise Dubost-Luciani, afin d’en faciliter la compréhension )

Quand l’habit fait … le goal

Bez kategorii

Quand l’habit fait … le goal

Les infortunés Nantais ont pris la pâtée du siècle, Samedi dernier. Ah, chers amis lecteurs, je m’y connais à peu près autant en football qu’en fonctions fuchsiennes ou en physique moléculaire, mais j’aurais pu vous prédire la victoire de Toulouse, rien qu’en voyant l’aspect des goals.

Prenez le goal de Toulouse ; ah , le goal de Toulouse ! Un superbe spécimen de beauté virile ; une armoire à glace doublé d’un Goliath avec la souplesse et l’intelligence de David ! Carapaçonné des pieds à la tête d’un somptueux costume rouge et noir, il évoquait immanquablement les chevaliers impériaux de Star War, protégeant son équipe aussi efficacement que ces derniers protégeaient Roan Fel.

Maintenant, considérons le goal de Nantes. D’une taille moyenne, le malheureux était vêtu d’une sorte de babygros, de gigoteusebleu ciel qui lui collait au corps, révélant une taille menue et des épaules de jouvenceau. Hélas ! Comment ce charmant éphèbe en pyjama, ce David sans sa fronde, pouvait-il résister aux furieux assauts des Toulousains, dites-moi, chers lecteurs et amis ?

Quand la Caf culpabilise d’avoir trop d’argent

Bez kategorii

Une nouvelle extrordinaire a retenu ce matin mon attention alors que j’écoutais R.T.L. La CAF seplaignait que 3 milliards d’euros leur restait surQ les bras n’ayant pas été réclamés par certains bénéficiaires du R.SA. Les bras m’en sont tombés !

Sapristi, je n’irais pas pleurnicher si, ne serait-ce que 3.000 euros venaient, par miracle, augmenter mon compte en banque. Mais 3 milliards!!! Vous vous rendez compte de ce que la Caf pourrait faire avec une somme pareille pour nos concitoyens les plus défavorisés. Par exemple elle pourrait donner 30.000 euros à 100.000 familles. Vous vous imaginez la joie de ces personnes en recevant cette manne inattendue ! Même vous, chers lecteurs qui jouissez d’une confortable retraite, vous ne cracheriez pas dessus ( Et vas-y pour une bonne bouteille de Veuve Cliquot pour commencer , des vacances aux Seychelles, un pardessus de poil de chameau pour vous et un ensemble de chez Dior pour Madame).

Mais, me direz-vous, comment se fait-il que les ayant sdroit ne se soient pas manifestés ? Ne risquent-ils pas, un beau jour de réclamer leur dû ?

Question pertinente, merci de me l’avoir posée.

– Certains sont sans doute morts et , vu les lenteurs de l’administration la Caf n’apprendra leur décès que dans quelques années alors que, de toute façon, leurs droits seront forclos depuis longtemps.

– La grande majorité des allocataires en puissance auraient reçu avec joie cette aubaine , si cela n’avait pas impliqué l’intolérable corvée d’écrire à la CAF, de lui envoyer divers documents concernant leur état civil, leur domicile, leur position fiscale, leur curriculum vitae ainsi que les circonstances justifiant leur impécuniosité. Beaucoup de Français, préfèrent de beaucoup recevoir tout sur un plateau, plutôt que de s’adonner à des tâches aussi rebutantes. S’ils vivent chez leurs parents où se font entretenir par leur petite amie ou, mieux encore, par une couguar, pourquoi iraient-ils s’embêter pour une somme aussi ridicule que le R.S.A ?

– Il se peut que quelques-uns aient eu la chance de gagner une si forte somme au loto, au tiercé ou autre jeu de hasard, que les nouveaux riches qu’ils sont devenus, méprisent un revenu aussi grotesque … qui pourtant leur serait bien utile une fois qu’ils auront sottement dépensé leur magot.

Alors, chers agents de la Caf, ne culpabilisez pas si ce merveilleux bonus vous tombe du ciel. Faites des heureux en le distribuant à bon escient, au lieu de créer une commission destinée à rappeler instamment leurs droits aux bénéficiaires négligents, comme, paraît-il, vous en avez l’intention, ce qui me semble particulièrement absurde ! Diantre ! Si je possédais une somme pareille, je ne paierais certainement pas des spots publicitaires pour engager ceux qui ont besoin d’argent de me contacter sur mon adresse mail xxxx @ xxxx.com, ou de me téléphoner au 060000000, mon numéro de portable personnel. J’ai suffisamment d’imagination pour trouver un moyen de partager cette énorme somme entre des gens qui en ont vraiment besoin.

Les rognons blancs

Bez kategorii

J’étais mariée depuis quatre ou 5 mois, et n’ayant jamais eu l’occasion de regarder quelqu’un faire la cuisine, je me débrouillas comme je le pouvais avec l’aide du livre de poche de Ginette Mathiot, mais ce n’était pas vraiment génial. En fait je ne savais faire parfaitement que deux choses : la bouillie de Maïzena et la béchamel. J’avais gâché un superbe poulet de Bresse horriblement cher, prétendument «  prêt à cuire », en le mettant au four tel quel, ignorant que le cœur, le gésier avec ses petits gravillons et le foie et sa poche à fiel étaient à l’intérieur. C’était absolument immangeable : j’en aurais pleuré !

Nous habitions en Algérie où j’avais, sur ma demande, été mutée comme professeur d’Anglais en 1958 en pleine guerre, et où mon mari avait été nommé substitut l’année précédente. Nous nous étions connus peu après mon arrivée et nous étions mariés peu après notre rencontre. Nous habitions un studio avec un placard-cuisine minuscule dans la minuscule entrée, sans aucun plan de travail , ce qui ne favorisais pas mes tentatives culinaires.

La boucherie qui se trouvait entre mon collège et notre appartement aurait presque suffi à rendre végétarien, avec ses morceaux de viande pendouillant du plafond formant une sorte de cantonnière assez peu ragoûtante à l’entrée de la boutique. Jusque là, je n’y avais acheté que du bifteck deux ou trois fois par semaine, mais ce jour-là j’aperçus un plat contenant de jolies petites boules d’un blanc crémeux terminées, autant que je m’en souvienne par des espèces de filaments. Devant ce plat appétissant il y avait une étiquette portant la mention : rognons blancs.

Je n’en revenais pas ; mon mari adorait les rognons et m’avait demandé plusieurs fois si je pouvais en faire , mais j’en avais mangé une seule fois et j’avais détesté non seulement la couleur : un vilain rouge marron, mais l’odeur d’urine et le goût de vieux pot de chambre. Mais ceux-la étaient blancs et ne sentaient qu’une sympathique odeur de viande fraîche. Mon mari serait enchanté, même s’ils n’étaient pas aussi bons que ceux de sa mère qui était, paraît-il était la meilleure cuisinière de son village.

Je demandai incontinent au boucher, la manière de les cuisiner et il se mit à rire.

– Eh, ci pas difficile ! Ti verras : ti les mets juste à la poêle avec un peu d’huile d’olive et ti vas te régaler et ton mari il aura de la force, ti vas voir !

Je n’avais jamais entendu dire que les rognons possédassent des vertus énergétiques, mais je crus ce brave homme sur parole et partis allégrement rejoindre mes pénates avec mes rognons blancs

J’étais si pleine d’enthousiasme que, lorsque j’entendis le bruit de l’ascenseur, j’ouvris la porte d’entrée et me précipitais vers mon mari.

-Chéri ! Tu vas être content : Je t’ai fait des rognons !

– Ah, c’est bien ma chérie, et cela sent bon. Mais tu as su les cuisiner ! Ce n’est pas facile : ma mère prenait des heures.

– Oui , mais mon boucher m’a donné une recette plus facile. Il suffit de les poêler dans l’huile d’olive.

– Hum ! fit mon mari d’un air méfiant. Fais-moi voir ça !

J’ouvris fièrement la porte du placard-cuisine en grand et s’étant au-dessus de la poêle, il poussa un cri à ameuter tout l’immeuble.

– Qu’est-ce que c’est que ça ? glapit-il. Il était hors de lui.

– Mais, ce sont des rognons, bredouillai-je décontenancée, des rognons blancs !

– Des rognons blancs !!! Tu sais ce que c’est ?

– Ben oui, murmurai-je, des reins, sans doute de mouton ou d’agneau !

– Ce-sont- des tes-ti-cu-les !

-Des testicules ? … Des couilles ! dis-je, abasourdie. Ça alors ! Mais cela a l’air rudement bon !

Ce jour-là, mon mari dut se contenter d’une omelette. Je fus la seule à manger mes rognons blancs. Cétait rudement bon.

Consultez donc votre vétérinaire

Bez kategorii

Il y a quelques jours, une dame âgée se plaignait sur R.T.L auprès de Pascal Praud du manque total de médecins à moins de 37 kms de chez elle.

– Vous vous imaginez, Monsieur Praud : en cas d’urgence , je suis obligée d’avoir recours au vétérinaire !

Ce témoignage original m’ouvrit des horizons insoupçonnés. Pourquoi pas ?

Je dois vous avouer que mon auteur préféré n’est, ni Flaubert, ni Montherland ni même Guillaume Musso, mais James Herriot, un vétérinaire qui officiait encore il y a quelques années dans un village du Yorkshire. Je possède tous ses livres – qui racontent ses aventures avec les animaux- et j’ai lu dix fois chacun d’eux avec la même délectation , bien que je sois très loin d’être une mémère à chienchiens. Comme je l’ai déjà écrit dans un de mes articles, un vétérinaire peut soigner une telle variété d’êtres vivants qu’il est parfaitement capable de traiter un humain. Il est infiniment plus facile d’accoucher une femme qu’une vache, de poser une attelle sur la jambe d’un enfant que sur celle d’un cheval de course.Par contre j’ai peine à imaginer mon médecin en train de soigner un serin ou un serpent-python… voire la dentiste de ma cousine, Madame Ratiche extraire la dent d’un requin-marteau.

D’ailleurs – excusez-moi si ma mémoire vacille- je me suis laissé dire que, physiologiquement, le porc est l’animal le plus proche de l’homme. Personnellement, sans me vanter, j’aurais du mal à me faire passer pour une truie , mais je pourra isdire sans m’écarter de la vérité que j‘ai mis bas cinq fois, que j’ai souffert d’agalaxie, que j’ai été castrée sur le tard et, comme personne ne m’apporte ma pâtée, je mange actuellement ce que je peux trouver, si cela ne nécessite aucune cuisson.

Je suis sûre qu’une truie peut souffrir de dépression quand on kidnappe ses petits pour les faire cuire à la broche , ou son époux pour confectionner du jambon, des chipolatas, toutes sortes de pâtés, ou des lardons pour les quiches lorraines. Je suis sûre qu’un vétérinaire n’aura aucun mal à me prescrire des remèdes appropriés à mes maux.

L’autre jour , alors que je souffrais le martyre, je n’ai pu obtenir qu’un rendez-vous onze jours plus tard, et pas plus tard qu’il y a une heure, alors que je n’ai que pour trois jours de médicaments, la secrétaire médicale a consenti à me donner un rendez-vous pour le mercredi de la semaine suivante (nous sommes le lundi 3 avril) et encore avec un remplaçant que je ne connais pas et auquel je vais être obligée de raconter in extensomon CV médical.

Alors, que feriez-vous désormais à ma place, chers amis lecteurs, dites-moi ?

comment évaluer les retraites

Bez kategorii

Mon père avait des idées quelque peu extrémistes. Il proclamait haut et fort que les fonctionnaires ne devraient pas avoir le droit de vote. Étant à la solde du gouvernement, s’ils n’étaient pas d’accord avec sa politique, ils n’avaient qu’à changer de métier. Pour lui, l’lectorat devrait se composer uniquement de patrons petits et grands dont le nombre d’employés déterminerait le nombre de voix qui leur serait attribué. Ainsi, un artisan travaillant seul n’aurait qu’une voix, avec un compagnon, deux voix. Un PDG pourrait être titulaire de plusieurs milliers de voix. Quant aux membres du 4.40, je pense qu’ils crèveraient le plafond.

Possédant un domaine agricole assez conséquent mon père se considérait comme un agriculteur de plein droit. Il va sans dire que tous les agriculteurs étaient des patrons. Ses terres étant gérées par un fermier aidé par sa femme, sa belle-mère et deux de ses fils, mon père bénéficierait de cinq voix supplémentaires*.

Cependant, il n’aurait pas aussi bien réussi en affaires s’il n’avait conçu que ce genre d’inepties. Il lui arrivait même d’avoir des idées exceptionnellement brillantes. Il disait par exemple à qui voulait l’entendre que « les éboueurs devraient être mieux payés que les ministres ; les éboueurs étant les personnes les plus indispensables de la société ; ce qui n’était pas le cas des ministres »Si vous y réfléchissez bien vous trouverez que cet apophtegme ne manque pas de bon sens. Depuis que la République existe en France, combien de Ministres de : l’Agriculture auraient été incapables de distinguer un navet d’un rutabaga , un brin de ciguë d’un brin de persil, voire une vache d’un taureau ? Combien de Ministres de l’Éducation nationale auraient pu faire la dictée de Mérimée sans commettre moins de 10 fautes ? Combien de Ministres de la Santé n’avaient mis les pieds dans un hôpital que pour se faire opérer de l’appendicite ou de la prostate ? En fait les ministres ne font guère que de la représentation ; ceux qui font le travail, ce sont les chefs de cabinets, les secrétaires et le personnel du ministère.

Je ne vois qu’une solution pour résoudre la crise actuelle, cher Monsieur le Président. Faites exactement ce que je fais lorsque je suis devant un dilemme : prenez une grande feuille de papier et faites une liste. Bien sûr cette liste n’aura rien de commun avec les miennes. Outre mes listes de courses que j’oublie régulièrement il m’arrive une ou de fois par an d’être incapable de résoudre un problème important ; je trace alors une ligne verticale sur ma feuille pour écrire d’un côté le pour et de l’autre le contre, ou à gauche les avantages et adroite les inconvénients. Cela m’aide énormément. Mais je ne suis qu’une très modeste citoyenne et n’ai heureusement pas les mêmes soucis que vous. Pour vous, ce sera tout autre chose.

Asseyez vous devant votre bureau en compagnie d’un représentant syndical, d’un citoyen lambda intelligent , et d’une femme âgée douée de bon sens ayant élevé plusieurs enfants et issue d’un milieu très simple, d’un jeune agriculteur et d’un médecin à l’ancienne mode. Partagez votre feuille non pas en colonnes mais en cinq cases à l’aide de lignes horizontales.

Case 1 : Métiers très fatigants, voire usants nécessitant une retraite à 60 ans ( voire avant en cas d’invalidité : ex : éboueurs, policiers et gendarmes mobiles.

Case 2 : Métiers fatigants ou dangereux : nécessitant une retraite à 62 ans : ex : travailleurs à la chaîne, ouvriers d’usine bruyantes ou présentant des risques de santé, Techniciennes de surface ( femmes de ménage ) en entreprise et dans les lieux publics, maçons, couvreurs, cheminots travaillant sur les rails, employés de l’EDF travaillant au dehors par tous les temps.

Case 3 : Métiers normaux engendrant une fatigue normale et permettant une retraite en pleine santé  à 64 ans : femmes de ménage chez particuliers normaux** : employés de mairie travaillant à l’entretien des jardins, et de la chaussée avec une petite voiturette électrique, secrétaires, employés derrière un guichet, conducteurs de train ( qui n’ont plus à pelleter du charbon ) , « préposés » (anciens facteurs, désormais en voiture ou en quads ), fossoyeurs.

Case 4 : pouvant aller jusqu’à 65 ans avec une légère augmentation de salaire ou d’honoraires :

Employés de mairie, conseillers de pôle emploi, nouveaux médecins ; magistrats du siège, hôtesses d’accueil, secrétaires médicales, musiciens d’orchestre, clercs de notaire, croque-morts.

Case 5 : statu quo : retraite pouvant aller de 65 à 80 ans ou plus pour des raisons diverses pas toujours volontaires et sans forcément d’augmentation de salaire : membres du clergé, patrons, médecins à l’ancienne mode, notaires, commerçants, artisans à leur compte, mères de vraies familles nombreuses ***

Ces listes ne sont pas exhaustives et devront être discutées avec vos coadjuteurs en toute impartialité et le plus calmement possible. Si vous avez pris la précaution d’abreuver vos assistants d’excellents crus , cela devrait se passer le mieux du monde et se terminer à la satisfaction générale . Bonne chance !****

* Avec votre perspicacité naturelle vous avez certainement deviné que mon père était un patron.

** Sapristi, beaucoup de femmes «  ne travaillant pas » font la même chose gratuitement tous les jours jusqu’à ce qu’elles ne puissent plus marcher ou qu’elles soient atteinte de la maladie d’Alzheimer

*** Actuellement, avec la baisse de naissances ,une famille de trois enfants est considérée comme une «  famille nombreuse » !!!

!**** Je voudrais juste vous donner quelques exemple de longévité, qui montrent que les travaux renommés usants n’empêchent pas certaines personnes de travailler jusqu’à un âge avancé. Le grand-père d’un de mes beaux-enfants est mort à 102 ans en tombant d’un toit qu’il réparait. Mon propre grand-père, directeur très actif d’un grand magasin, a pris sa retraite contre son gré à 82 ans. L’ancien médecin de C. n’a pu prendre sa retraite qu’à 90 ans ne trouvant personne pour le remplacer.

Véro et la dentiste

Bez kategorii

Ma cousine Véro est la personne la plus malchanceuse que je connaisse. Comme elle n’a jamais été exigeante, les nouvelles secrétaires médicales lui fourguent les praticiens les moins populaires au sein de la patientèle. Il est heureux qu’elle ne souffre que très rarement d’une affection potentiellement létale, car depuis l’invasion de la nouvelle médecine elle serait au cimetière.

Avant-hier soir, elle m’a longuement téléphoné – ce qui ne m’arrangeait pas du tout car lorsqu’elle m’a appelée j’étais en train de regarder « Questions pour un champion;», mon émission préférée. La pauvre fille souffrait d’une infection des gencives, et cela la soulageait de me confier son aventure.

Véro n’a pas de ces ravissantes dents d’un blanc éclatant des animateurs et animatrices de télévision, mais sa denture, d’un blanc cassé assez soutenu, est extrêmement solide, si bien qu’elle n’a recours aux dentistes qu’en moyenne une fois tous les dix ans. Ce manque de fidélité ne présentait aucun inconvénient jusqu’alors, mais désormais c’est une vraie catastrophe surtout si vous venez de déménager.

Ma cousine se trouvait avoir une molaire qui depuis quelques mois la faisait légèrement souffrir pendant un quart d’heure chaque soir. Ce n’était pas très gênant mais Véro craignait que cela ne vienne à empirer, donc elle trouva prudent de prendre rendez-vous chez Madame Pacari sa dentiste dont elle gardait un excellent souvenir. La dernière fois que Véro avait eu recours à elle remontait à plus de vingt ans. La secrétaire opposa un refus catégorique à sa demande: il n’était pas question que Madame Pacari prenne de nouveaux patients. Madame Pacari était débordée et elle ne la recevrait pas, même s’il s’agissait d’une urgence vitale.

– Mais je ne suis pas une nouvelle patiente, protesta ma pauvre cousine. Elle m’a soignée … euh … en 2006 et… euh … 1990.
La secrétaire dut compulser son registre, car il y eut un assez long silence.
– Vous êtes effectivement venue chez nous deux fois: en février 2002 et en décembre 1985, dit-elle enfin. Mais madame Pacari ne pourra pas vous prendre. Par contre je peux vous donner un rendez-vous dans trois mois avec une de ses associées, madame Ratiche ou madame Chicot, mais je ne sais pas laquelle sera libre. Vous le saurez quand vous viendrez.
Je laisse Véro vous raconter la suite, dans son style si particulier.


«Je suis tombée chez la Ratiche, mon chou!* . Elle a commencé par copier sur son ordinateur le questionnaire que j’avais rempli en l’attendant: mon âge, mes coordonnées, mes maladies ( il y en avait un paquet ) mes opérations ( 3), mes allergies, les médicaments que je prends, que j’ai pris (!!! comme si je pouvais me rappeler toutes ces saloperies) et que sais-je encore.
Ne sachant pas son nom, je lui ai demandé sottement « quel était son nom de dame;» Ce à quoi elle m’a répondu majestueusement: «Docteur Ratiche !» J’avais oublié qu’elle était chirurgien- dentiste …mais si elle croyait m’impressionner, elle faisait fausse route. Elle m’aurait dit être la Grande Duchesse Alexandra Alexandrovna Ratichova, que cela ne m’aurait fait ni chaud ni froid. En fait, je me suis aperçue un peu plus tard à mon détriment que j’avais plutôt affaire à Raticha Vladimirovna Poutinova.
Après avoir rapidement inspecter ma denture, elle m’a intimé l’ordre de retirer ma chaîne et ma montre et m’a munie d’un tout petit objet avec lequel je devrais pousser un bouton, afin d’éviter de m’électrocuter; car elle allait me passer à la radio. Cet appareil était situé dans une petite salle spéciale qui pour des raisons d’économie devait servir à Ratiche, Chicot et peut-être même à ma chère Madame Pacari.

De retour dans son bureau Ratiche a examiné brièvement la bande et m’a annoncé qu’elle allait m’arracher deux molaires. Horrifiée, je me suis mis à glapir comme si elle m’avait prévenue qu’elle avait l’intention de m’égorger:

— C’est ridicule, je ne vais pas me faire poser deux implants à mon âge!!! Cela va se voir et je serai hideuse.
Elle a eu le culot de me répondre froidement: «Oui je sais ! Et cela vous gênera surtout pour manger!
Je me suis mise à hurler:
–Quoi! vous plaisantez!!! il n’est pas question de m’arracher deux excellentes dents qui ne me font même pas mal et dont l’absence non seulement me défigurera, mais m’empêchera de MANGER!
— Il y a une poche d’air ( une poche d’air, tu parles!) dans ces molaires, et cela peut engendrer une infection un de ces jours. C’est à vous de voir. Quand vous serez décidée, vous me téléphonerez. En attendant vous allez vous faire des soins avec ce qui est écrit sur cette feuille. Mais je vais vous faire un détartrage.

J’ai frémi d’horreur: il y a une soixantaine d’années j’ai eu affaire à un Pol Pott de la dentisterie qui m’aurait certainement cassé la majeure partie de mes dents si elles avaient été moins solides. Je n’étais jamais retourné chez ce misérable et ne m’étais plus jamais fait détartrer mes précieuses dents.

J’avais bien raison de me méfier Je ne sais pas si le Docteur Ratiche était foncièrement sadique, d’une insigne maladresse, ou tout simplement si elle avait besoin de lunettes, mais pendant un bon quart d’heure elle m’a labouré consciencieusement les gencives. Quand elle en a eu fini il m’a fallu deux serviettes pour que je puisse pomper l’horrible mélange de sang, de salive et de morceaux de tartre que j’avais dans la bouche. J’aurais bien voulu un verre d’eau , mais le plus beau c’est que tout son saint-frusquin ne comporte même pas de cuvette avec un petit robinet comme tous les dentistes en ont. Elle m’a dit qu’elle aspirait la salive avec une espèce de petit tuyau et que c’était bien suffisant !Tu parles! cela en laisse la moitié! Tu ne peux pas savoir toute l’eau sale et les bouts de tartre que j’ai avalés pendant qu’elle m’esquintait mes pauvres gencives !

Elle m’a proposé de m’arracher mes molaires avant la fin du mois, mais tu penses bien que j’ai dis que « j’allais réfléchir». Comme dans les magasins quand on a embêté les vendeurs pendant des plombes et qu’on n’a pas du tout l’intention d’acheter quoi que ce soit et encore moins de revenir. Je lui ai payé les 45 euros de consultation et j’ai filé en vitesse.

Tu n’as pas idée du fourbi qu’elle m’a fait acheter! De l’eau oxygénée, du bicarbonate de soude et un médicament vachement cher pour que je fasse moi-même une préparation, alors que je n’ai même pas le courage de me faire de la soupe; des brossettes de quatre différents calibres- Je ne savais même pas que cela existait- une brosse à dents souple, du fil dentaire!- je n’ai jamais réussi à m’en servir. J’en ai eu pour 50 euros et j’ai tout laissé dans mon garage jamais je n’aurai le courage d’utiliser tout ce bric à brac.

Quand je pense que j’allais super bien avant ce foutu détartrage et que maintenant cela fait cinq jours que je souffre toute la journée. Cela me fait du bien de t’en parler, mon chou. J’espère que je ne t’ai pas trop dérangée»

— Pas du tout, prétendis-je avec aplomb en rallumant précipitamment ma télévision dans l’espoir de voir au moins un petit bout de mon émission.

*Véro est très affectueuse et appelle ainsi presque tout les gens qu’elle aime, même les gens qu’elle connaît à peine. Elle est un peu bizarre, mais on s’y fait.

Le rat : le nouvel objet de culte ?

Bez kategorii

Chers amis lecteurs, vous qui , à mon instar, tenez à respecter religieusement le politiquement correct, sachez que vous ne devez plus jamais prononcer le mot RAT. Eh oui, ce mot est désormais considéré comme péjoratif et dévalorisant pour cette espèce si attachante ( paraît-il) qui pullule actuellement dans Paris.

Il est vrai que le terme rat n’évoque guère la même image charmante que celui de chat, ou de chien. Honnêtement, il suscite plutôt le dégoût, l’horreur, voire, chez certaines personnes fragiles, la panique. Personnellement, si je ne crains pas les souris, je n’ai pas peur d’avouer que j’abomine les rats, surtout depuis que j’ai vu mon grand-père décapiter à l’aide d’une bêche un monstrueux spécimen qui sortait de la cave pour faire un petit tour dans le jardin. C’était absolument répugnant et a laissé une trace indélébile dans ma mémoire.

Bref tout cela pour vous dire que désormais, si vous pouvez continuer à appeler un chat un chat, mettez-vous bien dans la tête qu’ un r.t n’est plus un r.t, mais un SURMULOT.

Il existe actuellement un groupe de militants pro-surmulots extrêmement actif qui manifeste bruyamment avec des pancartes portant des inscriptions absolument poignantes comme celle-ci que j’ai particulièrement retenue :

Et nous ? Qui nous protège ?

Je ne me rappelle plus exactement la ligne suivante, mais c’était quelque chose comme :

Sauvez les rats

ou :

Ayez pitié de nous : signé : les rats

Et peut-être même :

Les rats sont des humains comme les autres !

Après tout , nous ne sommes pas à une ânerie près !

L’autre jour, j’ai même entendu – sur RTL, si je me souviens bien- une femme prononcer un véritable dithyrambe sur les rats – pardon : les surmulots. J’en suis restée bouche-bée. On ne peut nier que ces horribles bêtes mangent une grande partie de nos ordures- comme nous, ils les restituent à la nature postérieurement, donc je ne vois pas l’intérêt – mais de là à dire qu’ils sont plus malins que nous, et qu’ils sont pétris de qualités que nous n’avons pas, c’est un peu exagéré. Sapristi, ils n’ont pas construit la Tour Eiffel et le Taj Mahal ! Ils n’ont pas inventé le téléphone portable et la télévision . Ils n’ont pas peint le Radeau dela Méduse et la Joconde et seraient même tout à fait incapables d’écrire un article comme celui-ci.

Par contre, ces affreux rongeurs nous apportent la leptospirose, une vilaine maladie , le plus souvent mortelle, et ce sont leurs puces qui ont transmis la peste à nos malheureux ancêtres, les menant prématurément au tombeau dans des souffrances terribles. Les sales bêtes !